Google s'envole pour le plus grand plaisir des utilisateurs
On les a vu sillonner les routes de France ces dernières années, on pourra désormais lever la tête et les voir survoler le territoire mondial.
L'innovation n'a pas de prix, afin d'obtenir des cartes qui frôlent la perfection Google entreprend d'affréter des avions destinés à fournir des cartes 3D pour une impression de survol en hélicoptère de vos lieux favoris.
Pour accomplir cette tâche gigantesque, Google va utiliser, pour la première fois de façon systématique, « des avions équipés d'un système maison de prises de vues, en positions coordonnées » afin de prendre le plus d'angles possibles d'un immeuble ou d'une devanture, a expliqué le directeur produit Google Earth, Peter Birch.
De nouvelles perspectives assez éblouissantes.
En plus de la qualité, un guide touristique virtuel vous orientera vers les monuments ou vues à ne pas manquer.
Mais les avions ne suffisent pas à ces bourreaux du travail qui veulent également nous faire profiter de lieux extraordinaire comme le grand canyon inaccessible en avion, la solution un équipement complet avec plusieurs caméras tenant dans un sac à dos.
La finalité étant de proposer un service disponnible également hors connexion sur leur système d'exploitation Android et à terme de faire totalement disparaitre les vieilles cartes papiers.
Seul point noir des dernières semaines, les rumeurs circulent comme quoi Apple ne voudrait plus équiper ses smartphones de Googlemaps, la raison étant l'arrivée de leur propre outil de cartographie.
Un manque à gagner conséquent, en effet 40% des revenus mobile de Google proviennent d'un accord juteux de l'ordre de 1,6 milliard de dollars cette année, c'est-à-dire environ 2% du chiffre d'affaires total de Google.
Comme une mauvaise nouvelle n'est jamais isolée, Apple prévoit également de mettre à disposition de ses utilisateurs chinois un moteur de recherche local, Baidu.
Des évolutions majeures et une guerre annoncé des 2 géants sur le marché de la cartographie, l'actualité high tech n'a pas fini de faire parler.